Développer une nouvelle agri-Culture du paysage des hortillonnages qui réinterroge le passé et la vocation initiale du lieu et l’artificialisation du paysage.
L’omniprésence de l’eau et le labeur des hommes ont façonné les terres d’un pays à mi-chemin entre deux milieux. Le marais est construction totalement artificielle, un lieu où l’homme a été «fabricant de terre ferme» (Lamartine) : jadis impénétrables et longtemps considérés comme insalubres, leur mise en valeur a été assurée par les hommes. Ils ont assaini, drainé, défriché les terres sorties de l’eau et les ont mises en culture pour en faire un véritable atout de développement. Ils les ont sculptés pour les rendre utiles et accueillantes.
Aujourd’hui, ces équilibres sont remis en cause par les évolutions techniques, économiques, sociologiques touchant non seulement l’agriculture mais aussi plus largement notre société. L’évolution des paysages du marais dépend de la capacité que l’on aura à reconnaître ou à révéler ses valeurs à travers les activités qui les font vivre et exister.