Parc agricole naturel et urbain de la Bouillie

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Parc agricole naturel et urbain de la Bouillie

Etude prospective sur le devenir du site de la Bouillie, Blois (41)

 

Maîtrise d’ouvrage : Agglopolys, Communauté d’agglomération de Blois
Maîtrise d’œuvre : G. Morisseau/Atile – Gerau Conseil Urbanistes

Montant : 50 000 € HT
Date : 2009-2010

Au sud de l’agglomération blésoise, certains secteurs sont classés au Plan de Prévention des Risques en aléas fort voire très fort, c’est à dire des secteurs qui, en cas d’inondation, représenteraient un enjeu fort de sécurité civile.

La communauté d’agglomération de Blois (Agglopolys) est maître d’ouvrage de l’opération d’aménagement du bras de décharge de la Loire appelée « déversoir de la Bouillie ». Ce système de défense de la ville qui doit limiter le débit du fleuve en cas de crue est obstrué par des habitations, des locaux d’activités, des équipements sportifs et des peupleraies. A la demande de l’Etat, Agglopolys a mis en place une Zone d’Aménagement Différé (ZAD) dans le déversoir et s’est engagé depuis 2004 dans une opération de désurbanisation du quartier afin de soustraire au risque d’inondation les habitants implantés dans le déversoir et redonner à cet ouvrage sa fonction initiale de protection de la ville (en retrouvant le chemin de l’eau).

La communauté d’agglomération a souhaité engager une réflexion prospective sur le devenir du site de la Bouillie afin de déterminer la ou les vocation(s), le sens, l’identité et le mode de gestion à lui donner, en lien avec le quartier endigué de Vienne et compatible(s) avec le risque d’inondation.

Elaboration de scenarios rétrospectifs: Quelles opportunités de nouveau territoire pour de nouveaux paysages ?

L’élaboration des scenarios fait suite à un travail d’analyse et de diagnostic du site et de sa problématique.
L’analyse des données objectives, la consultation d’interlocuteurs locaux et l’investigation ont permis de définir et de préciser des thématiques répondant aux enjeux du site (fonctionnement, histoire, paysages…) s’inscrivant dans des démarches d’échelle nationale (agriculture périurbaine, bioénergie, biodiversité…) et répondant à des demandes locales (besoin de terrains, loisirs, tourisme…).

Chaque scénario est construit sur la base d’un schéma illustrant les éléments de composition « invariants » dont le sens et la portée se justifient par la nature et le fonctionnement même du territoire (accroches urbaines, lignes structurantes, points d’appui, proximité, singularité des espaces, maillage et liaisons…).

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